En ce premier week-end de vacances, c’est un dépaysement total qui m’attend. A la fois changement de région et changement d’activité. C’est en effet, un défi vélo auquel je me suis attaqué, avec un de mes collègues du Lycée de l’Abbaye, Philippe, et quelques élèves de BTS.

Et pas des moindres, puisque nous nous sommes attaqués au Ventoux, célèbre col du tour de France, culminant à 1911 m. En préparation depuis près d’un an, je ne peux plus reculer en ce samedi 22 octobre. J’irai en haut c’est certain, et je l’avais promis à mon papa avant qu’il ne nous quitte….

Avant de m’élancer, je me remémore les conseils prodigués par Alexandre ! Pour corser la difficulté, c’est en VTT que je vais grimper. Les 26 km, nous emmène de Sault jusqu’à l’observatoire du Mont Ventoux.

Notre petit groupe, en rangs serrés sur les premiers hectomètres, va vite se désagréger et chacun avancera à son rythme.

Les vingt premiers kilomètres sont agréables : la route serpente dans une forêt qui prend ses couleurs automnales. Le paysage est très agréables. Au détour d’un virage, j’aperçois la vallée déjà lointaine.

Après avoir passé le Chalet Reynard, c’est là que les choses sérieuses commencent. La végétation laisse place à un paysage lunaire. Je comprends mieux l’appellation Mont Chauve ! Ces six derniers kilomètres sont difficiles, je mouline sur les plus petits plateaux, et je n’avance guère. Bien que le brouillard tombe de plus en plus, je garde les idées claires ! L’arrivée est proche.

Encore quelques hectomètres, et coups de pédales ! Le sommet est en vue et les encouragements du staff me donne des ailes ! 1911 m, je touche au but….avec 1310 m de dénivelé positif sur 26 km. Pas mal pour un Beauceron pour qui le relief n’est pas forcément la tasse de thé.

Après quelques instants passés en altitude pour immortaliser ces moments, l’heure de la descente a sonné….avec de nombreuses images dans la tête.  J’en connais un qui aurait aimé réaliser cette montée avec moi. Il aura été un soutien moral de chaque instant.

Outre le côté mythique de ce col, qui me fait emprunter les routes des grandes heures du Tour de France, je peux tirer enseignements :

  • le premier, et j’ai pu le constater dans ma préparation des 20 km de Paris, c’est que l’intégration du vélo dans les entraînements est bénéfique ;
  • le second, et même si certains trouvent que je ne m’aligne que sur très peu de courses, c’est d’oser se lancer des défis et d’aller s’amuser sur d’autres terrains de jeu.

2017 sera j’espère une année remplie de nouveaux défis, avec d’autres ascensions de ce type : le Ventoux par Bedoin (voie plus cor

iace) ou le col de la Bonnette (plus haut d’Europe – 2802  m)