Ce dimanche avait lieu l’épreuve mythique pour les coureurs, le marathon d’Orléans. Et lorsque c’est votre premier, il y a forcement un peu plus de stress. Je laisse Frédéric nous raconter son aventure :

Il y a 2 semaines un ami me rappelle qu’il s’est inscrit au marathon d’Orléans.
J’y pense, je me dis que mes objectifs 2018 ne sont pas remplis…. Je le croise quelques jours plus tard, allez on y va, je t’accompagne!
Je ne cours plus trop à cause du boulot et mon hygiène de vie est un peu chahuté en ce moment, mais si j’y arrive 2018 n’aura pas été vain…. J’aurais validé mon plan d’hydratation/alimentation et obtenu une première expérience face à ce fameux mur…..
Le jour « J » arrive, il fait froid, on ne sait pas trop comment s’habiller! Partons léger, on risque d’être en surchauffe…
Le départ est repoussé d’un quart d’heure pour cause de gilets jaunes, on essaye de trouver du soleil en attendant…
Karl est venu nous encourager avant le départ, je lui souhaite une bonne course (qu’il a effectivement réussi) et c’est le coup d’envoi.
Le parcours est constitué de 2 boucles majoritairement identiques, la première se déroule normalement, excepté que j’ai du faire 3 arrêt « vidange » sur les 15 premiers km (sûrement un peu trop bu le matin, le froid et un peu de stress…). A chaque fois c’est 1.5 km pour rattrapé le meneur d’allure 3H45…
Car oui, nous avons choisi de tenter de le suivre!!!
Le soleil est avec nous et il nous fait découvrir de nouveaux paysages de Sologne.
Les parties venteuses nous profitons du groupe.
Fin de la première boucle, le groupe d’une quinzaine de coureurs est encore soudé autour de Franck, notre meneur.
A partir de 25km les jambes sont lourdes.
Aux alentours des 28, il devient difficile pour mon ami de rester coller au groupe, j’essaye de le rallier, mais il me fait comprendre que chacun doit vivre sa course donc je le quitte sans trop de remords…
Je recolle le meneur d’allure, à partir de 30km, les jambes sont vraiment lourdes…
Gilles, qui était dans le groupe, me rassure en me disant que si j’ai tenu jusque là, j’irai au bout!
J’ai bien fait de mettre une alarme tous les 2.5km car je ne sais plus trop ou j’en suis dans mon hydratation…..
Je ne décroche pas du groupe qui s’est bien réduit….Nous ne sommes plus que 7 ou 8 au km 35!
Franck, le meneur, sent que Gilles a encore des watts, il lui conseille donc de partir doucement pour grappiller 2 ou 3 min!
Je commence à avoir bien mal aux jambes mais j’ai tenu jusque là, je décide de lui emboiter le pas!
Nous voilà parti avec Gilles, j’accélère même un peu trop fort porté par mon enthousiasme….
Les 2 derniers km sont interminables mais Gilles me motive, j’arrive à maintenir le rythme dans une dureté que je ne connaissais pas en course a pieds…..
La ligne d’arrivée est là, d’habitude j’accélère….
Je la franchi, 3H43 et des broutilles, c’est la délivrance !
L’émotion est à son comble, les nerfs lâchent, je lutte pour rester digne…
Quoi qu’on en dise ce Marathon était génial, il m’a mis des étoiles pleins la tête!
Le corps est vraiment dans un état lamentable après, mais c’est sûr je veux revivre ça….
Au fait il est où le mur lol.

Merci pour ce très beau récit. Mais il n’était pas seul sur cette manifestation puisqu’il y avait un 5km. Et sur cette distance, nous retrouvons 3 mauveurs, Karl, Alain et Isa. Ils sont venus ici rechercher une allure pour leur préparation  à la C3PO. Il n’arrête pas de progresser, Karl est le premier de nos mauveurs à franchir la ligne d’arrivée après 19’13 se classant 17ème. Quatre secondes derrière, on retrouve Alain qui a donné du fil à retorde à son benjamin en venant même le taquiner au 7ème kilomètre mais la jeunesse a pris le dessus. Il se classe 20ème en 19’17. Et notre digne représentante féminine n’a pas pu suivre la foulée de ses partenaires d’entrainement partis sur des bases de 3’30 au kilo. Isa gèrera son allure jusqu’au bout pour venir se classer deuxième féminine du scratch en 20’01.

Félicitations à vous quatre et à très bientôt sur le bitume.

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