Compte rendu d’Olivier pour ça première participation au trail de la cercottoise avec 2 distances proposées dont un 28 km.

« Pour une première sur cette épreuve, je n’ai pas été déçu, l’esprit tortueux et sinueux des organisateurs nous avait concocté un parcours des plus solides !

Et dire que je pensais m’ennuyer sur les grandes allées en calcaire de la forêt d’Orléans ! D’entrée de jeu, un panneau nous demande si nous avons bien serré les lacets de nos chaussures…au bout de 3km on comprend tout de suite pourquoi ! C’est de la thalasso en fait ce trail ! Je passe, au début, sur les côtés des flaques d’eau, pendant que d’autres, plus téméraires, passent pleins pots dans la boue et l’eau. Mal leur en a pris pour certains qui s’étalent superbement devant moi…au petit matin, après quelques kilomètres, les muscles encore froids, ça réveil bien…

 Malgré mes efforts je dois me résoudre assez rapidement à me mouiller aussi les pieds et à patauger dans la boue et l’eau, de toute façon le parcours a été conçu pour qu’il soit  impossible de faire autrement. Sur une portion de ce circuit, nous devons même remonter un fossé remplie d’eau sur près de 500m. Et les pluies de ces 15 derniers ont bien contribué à le remplir, si seulement cette course avait pu avoir lieu 2 semaines plus tôt ! Les sablières de la forêt d’Orléans sont exploitées à fond et nous enchaînons les montées et les descentes parfois à l’aide de cordes et de filets.

Les 15km de la veille se font sentir, les jambes ne répondent pas bien et je pense que les passages successifs dans l’eau froide y  sont aussi pour beaucoup. Les kg de boue et d’eau dans les chaussures aussi. Nous avons des passages dans des mares avec de l’eau à mi-cuisses (et je suis assez grand…) Nous ne sommes pas beaucoup sur le 28km et je fais donc mon maximum pour rejoindre et m’accrocher à 2 coureurs. Gros coup de moins bien au 22è km et je dois me résoudre à les laisse filer. Le soleil, maintenant haut dans le ciel, me réchauffent un peu et ça fait un bien fou !

 Enfin les derniers km et au final 18è sur 57 sur le 28km en 2h35min et 150m de D+ pour un « trail/parcours du combattant » finalement bien plus dur que ce que j’imaginais avec une forêt d’Orléans exploité au meilleur de ses possibilités. »