Alors que certains avaient choisi le bitume, c’est sur les sentiers boueux bordant le Loir que Seb s’est amusé en ce dimanche 5 juin, avec Wendy, un de ses cousins venu de Limoges. Natif de la région, il connaît par coeur ces chemins. Voici son récit !
« Ce n’est que ma 2ème sortie officielle depuis le Trail des Trois Rivières en mars dernier, également en Eure-et-Loir ! Certains diront que je me fais rare sur les courses, mais après une année 2015 très chaotique sur le plan personnel, j’ai envie de me faire plaisir sans pour autant me mettre d’objectifs : qu’il s’agisse de chronos ou de compétitions à réaliser.
J’aborde donc ce trail très sereinement. Les précipitations et les inondations des derniers jours auraient pu modifier le parcours, mais il n’en est rien. C’est sur l’habituel parcours que nous avons pu nous élancer. Le terrain reste très gras et dès l’échauffement les pieds sont mouillés ! Peu importe !
Avec Wendy qui s’alignait sur son premier trail, nous nous plaçons à l’arrière du peloton. Mais les deux premiers kilomètres ressemblent à un gros embouteillage, façon monotrace. Il faut attendre le passage des deux premières passerelles pour se mettre en jambe.
Un passage en sous bois me fait penser plus à un bain de boue qu’à une course. Je reste vigilant sur mes appuis, afin de ne pas chuter comme a pu le faire un coureur juste devant moi !
Le passage aux abords du Château de Mémillon symbolise la mi-course, et la possibilité d’allonger la foulée. Je retrouve une allure acceptable (4’30 ») avant de repasser sur les chemins boueux de la forêt de Moléans.
Après la traversée d’un pré très très humide, c’est le Chemin des Pêcheurs qui se présente devant nous. Là encore, il faut serpenter entres les trous et les flaques d’eau.
La dernière passerelle enjambant le Loir, indique les 3/4 de course. La dernière montée est avalée sans faiblir ! C’est désormais tout schuss vers l’arrivée !
Compte tenu du niveau d’eau trop élevé, il n’y aura pas de passage à gué cette année. L’arrivée se profile avec une 35ème place pour un chrono de 46’30.
Cette course marque le point de départ d’un gros semestre de sport pour moi sur lequel je reviendrai dans d’autres articles. Une dernière pensée lors de cette course pour mon papa disparu, il y a un an tout juste…. «