En même temps que la DIAGONALE des FOUS à La Réunion se tenait entre le 17 et le 20 octobre 2019, le FESTIVAL des TEMPLIERS dans le département de l’Aveyron.
Vendredi 18 octobre, Victor s’est élancé sur le TEMPLIER ENDURANCE TRAIL, épreuve de 105 km pour 5300 m de D+. Voici son récit :
« Réveil à 2h30du matin,ouille ça pique , mais avec un départ à 4h du matin pas le choix, avec peu de sommeil car très agité entre l’inconnu de la distance et surtout du temps à mettre, je compte mettre moins de 19 h. Arrivé au départ une certaine ambiance se fait sentir qui donne envie de bouger les gambettes, et sur Ameno d’ERA qui fout des frissons partout on s’élance pour cette ballade dans les causses autour de Millau.
Le début est très roulant et le rythme entraînant mais bon tant pis ce qui est pris est pris, et en plus il fait noir on voit rien donc autant avancer, après quelques montées et descentes très glissantes sur les racines humides, nous arrivons au petit village magnifique de la Roziere.
Là, on sait pourquoi on se fait mal à courir, sur un levé du jour splendide et une mer de nuage entre les vallées c’était juste sublime, je ne pensais pas voir aussi beau sans monter très au en altitude, car le point culminant est au alentours de 800 m. La suite de jour est appréciée, entre balcons vertigineux où l’on peut apercevoir quelques vautours perchés, des monotraces très sauvages et quelques ravitos bien garnis, je me trouve fatigué et un mal au genou droit apparaît au 65 km.
Après une p’tite pause ,une visite de la famille, un coup de nok dans les chaussettes et une création d’un groupe de compagnons de galère, nous poursuivons notre périple, pour moi pas évident surtout dans les descentes, mais je récupère vite le groupe dans les montées, le fait de parler et de raconter quelques blagues fait passer le temps de l’effort. Après 90 km et une nuit qui commence à tomber, mes forces se régénèrent. Je me remet à courir, plus mal au genoux et les sensations me reviennent.
A croire que la nuit me fait du bien, me permet de déconnecter le cerveau, malgré que les côtes soient dures et paraissent terriblement longues.
J’avance pas à pas, tout en relançant en courant sur le plat et les descentes. Après le dernier ravito je sens la fin et je revis comme si je n’avais pas encore couru, je donne tout ce que je peux pour arriver sous les 19 h en dévalant les pentes je ne sais comment ?
Enfin l’arche et une arrivée heureuse en 18 h 32. Le retour au gîte se fait plus compliqué entre corps gelé et complètement fatigué je tombe au lit sans manger, voilà le int sur lequel il faut que je travail car ce n’est pas le première fois. En tout cas ce fut une super course avec un bon parcours et une super ambiance ! »
Un grand bravo Victor pour cette aventure. Nul doute que nous te suivront sur d’autres épreuves dans les mois à venir ! Bonne récupération 😉
Nous vous laissons admirer les magnifiques paysages se trouvant sur le parcours.