La 5ème édition du Marathon de l’Espoir, organisé par l’association Sully Espoir, s’est déroulé le dimanche 09 décembre 2018 sur une boucle de 42,195 km. Cette course est organisée dans le cadre du Téléthon et tous les bénéfices seront reversés à l’AFM par l’intermédiaire de l’association Sully Espoir.
Deux mauveurs étaient sur le Marathon, Mickaël pour sa première sur cette distance reine et Nicolas en duo.
Récit de notre nouveau marathonien :
Me voilà donc parti pour le Marathon de l’Espoir, mon tout premier Marathon.
Après une préparation de plus de 3 mois, le défi est clair : Faire entre 3h40 et 3h50, avec une barrière mini que je m’impose sous les 4 heures.
Kilomètre 0 : Le départ est donné à 9h35, je pars tranquillement entre 5’15 et 5’30 au Kil’ comme prévu. La température est idéale 8 à 10 °C, le vent s’invite aussi à la fête….la météo avait prévenu.
Kilomètre 4 : Les premiers kilomètres se passent bien, même si je suis surpris par les faux plats que nous rencontrons…je pensais le parcours « hyper roulant »….ou serait-ce peut être mon esprit qui me joue des tours. Rapidement nous sommes coupés du vent et celui-ci se fait oublier.
Kilomètre 10 : Je monte de temps en temps au-delà des 80% de FC que je voulais tenir mais je récupère normalement les portions suivantes, pas d’inquiétude. Ma montre me rappelle régulièrement de m’hydrater (Sympa la technologie ).
Kilomètre 15 : Quelques kilomètres sont plus rapides que les autres, je passe les 3 premiers ravitos sans aucun pb.
Kilomètre 17 : Aïe une vilaine douleur me chatouille au niveau du genou gauche…..déjà ressenti pendant mes Sorties Longues cela ressemble très vilainement au TFL (Syndrome de la bandelette). Mince ça serait con de trainer ça pendant les 25 bornes restantes !?
Kilomètre 21 : Bon j’ai fait la moitié, la douleur de mon genou s’estompe ou je n’y pense plus ? J’ai terminé ma première moitié, place à la deuxième……(Merde ça va être long quand même).
Kilomètre 24 : Bon il parait que bientôt Pink Floyd va chanter dans ma tête « The Wall », j’anticipe un peu et commence a manger une barre.
Kilomètre 26 : Coup de mou, je prends un gel. Mes muscles commencent à me faire souffrir, mon Quadriceps droit me fait mal.
Kilomètre 31 : Les bénévoles des ravitos sont cool je prends le temps de remplir ma gourde, de manger quelques pâte de fruits et d’apprécier aussi ce petit jus d’ananas. Relancer ma foulée commence à être difficile.
Kilomètre 32 : Nous revenons sur la levée de la Loire, nous sommes un poil plus haut….plus rien ne nous coupe du vent. Il souffle fort, avec quelques rafales de temps en temps. Je pense au conseil du Coach : « Abrite-toi derrière un groupe pour couper le vent ». Devant moi un coureur a 500m, pas de groupe….donc pas de protection contre le vent.
Kilomètre 32.195 : Un panneau posé par les bénévoles me donne le sourire : « Dans 10 bornes mec, tu seras Marathonien ».
Kilomètre 34 : Cette levée est interminable, j’ai des crampes au mollet gauche qui me font me raidir jusqu’à la plante de mon pied. Je me surprends a courir parfois avec le pied droit « crispé » les orteils griffant le sol…il parait que Killian fait comme ça 😉
Kilomètre 36 : C’est interminable, j’ai perdu 45’’ au kil’ je me traine à 10 km/h depuis le début de la levée. A ce train-là je vais perdre 5 min sur mon chrono. J’entrevoie un autre panneau des bénévoles : « Il y en a qui donnerait tout pour marcher au moins 10m, alors boucle cette course ! ». Merde j’avais oublié qu’on était là pour la bonne cause, bouge-toi le cul et arrête de te plaindre Mickaël.
Kilomètre 39 : Après une petite relance je commence vraiment a plus avoir de jus, un autre panneau indique « Toit du Château au prochain Virage », alors on reste motivé !
Kilomètre 40 : Hoooooo, je me fais doubler par un groupe cool. Je me mets dans leur sillon pour ne plus avoir de vent……il avait raison Coach c’est mieux sans le vent.
Kilomètre 42 : J’entends la voix de l’animateur, j’aperçois Vanessa et les enfants qui m’attendent dans le froid. Je finirai les derniers mètres avec eux.
42.195 : C’est bouclé, la ligne d’arrivée passée un petit temps pour gérer ce trop-plein d’émotion et je peux enfin savourer ce moment.
Merci à toi ma chère et tendre femme de m’avoir accompagné pendant ces longs mois de préparation.
Quant à Nicolas, il réalise avec son binome une belle course. Il leurs aura fallu 4h02’57 pour venir à bout de ses 42,195km avec beaucoup de vent environ 32km/h.
Félicitations à vous deux